Me Frédéric Sicard est assigné par un ex-candidat à l'ordre, sur fond de soupçons d'achat de votes.
Y a-t-il eu un achat de votes et un pacte de corruption au cours de l'élection du bâtonnier de Paris, Frédéric Sicard ? La rumeur court les couloirs du palais de justice et de la Maison du barreau, qui lui fait face. Selon nos informations, des suspicions ont même été évoquées lors d'une réunion discrète le 12 juillet au cabinet de l'ex-bâtonnier Francis Teitgen, mandaté par Jean-Michel Hayat, président du tribunal de grande instance (TGI) de Paris pour régler une affaire sensible dont celui-ci se serait bien passé.
Y a-t-il eu un achat de votes et un pacte de corruption au cours de l'élection du bâtonnier de Paris, Frédéric Sicard ? La rumeur court les couloirs du palais de justice et de la Maison du barreau, qui lui fait face. Selon nos informations, des suspicions ont même été évoquées lors d'une réunion discrète le 12 juillet au cabinet de l'ex-bâtonnier Francis Teitgen, mandaté par Jean-Michel Hayat, président du tribunal de grande instance (TGI) de Paris pour régler une affaire sensible dont celui-ci se serait bien passé.
Le 30 juin 2017, Jean-Louis Bessis, candidat malheureux aux élections de l'ordre, a assigné son ancien rival, Frédéric Sicard. Celui que l'on surnomme le Mélenchon du barreau pour ses revendications sociales au sein de l'ordre réclame la bagatelle de 138 000 € à Frédéric Sicard. A l'origine du litige, un rapport commandé par courrier à Bessis sur la faisabilité d'« une autorité indépendante » dont Sicard semblait vouloir que l'ordre se dotât. En jeu, un poste de médiateur, qui prendrait la forme d'« un mandat de trois ans renouvelable une fois », avec une installation « au 1 er mars 2016 », et qui reviendrait naturellement au rapporteur. Le montant de l'indemnisation de la fonction devait être précisé dans ledit rapport et s'élevé à quelque 10 000 € par mois.
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