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Le ministère de la Santé vient d'annoncer que des industriels de l'agroalimentaire et des grands groupes de distribution avaient décidé d'afficher sur leurs produits le logo Nutri-Score à cinq couleurs. Une bonne nouvelle pour le consommateur.
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Comment ça marche... Quand ? La ministre va mettre en place un arrêté dès les premiers jours d'avril. Les industriels pourront alors apposer le logo Nutri-Score sur leurs produits. Quoi ? Il s'...
Intermarché, Leclerc, Auchan et Fleury-Michon
L'étiquetage nutritionnel, choisi par le gouvernement pour mieux informer le consommateur quand il achète un produit alimentaire, va être adopté par Intermarché, Leclerc, Auchan et Fleury-Michon. Selon le ministère de la Santé, ces différents groupes se sont en effet engagés à afficher le Nutri-Score sur l'ensemble de leurs articles et d'autres entreprises devraient leur emboîter le pas dans les semaines à venir.
Cet étiquetage avait été jugé comme le meilleur par le ministère de la Santé en mars dernier. Il propose une grille de lecture facile à consulter, composée de cinq couleurs allant du vert au rouge en fonction de l'apport calorique, de la teneur en sucre, en graisses saturées et en sel. Ce dispositif est actuellement testé en grande surface, mais il n'a pas été imposé aux industriels de l'agroalimentaire.
Le consommateur est mieux informé
Cette annonce est donc une excellente nouvelle pour le consommateur qui pourra connaître en un clin d'œil la valeur nutritionnelle des produits qu'il achète. S'il hésite entre deux produits, il sera désormais facile pour lui de savoir lequel sera le meilleur pour sa santé et celle de ses enfants. La Commission européenne doit se prononcer d'ici fin juillet sur la conformité de ce dispositif à la réglementation européenne.
Intermarché a expliqué que cet « étiquetage plébiscité par la communauté scientifique et validé par les consommateurs » apparaîtrait sur les produits de la marque distributeur sur son site en ligne, dès le mois de juin. En mars, des grands groupes comme Coca-Cola, Mars, Nestlé ou encore Unilever avaient toutefois déclaré ne pas vouloir de ce dispositif. Les discussions et les pressions risquent d'être houleuses à la Commission.
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