Le souverain pontife s’est refusé, samedi, à donner des conseils aux électeurs avant le second tour qui oppose M. Macron et Mme Le Pen.
Interrogé sur l’élection présidentielle française, dans l’avion qui le ramenait d’Egypte, où il venait d’effectuer une visite de 27 heures en soutien aux chrétiens du pays, le pape François a refusé de s’immiscer directement dans le choix pour le second tour, samedi 29 avril.
Cependant, à sa manière, le chef de l’Eglise catholique a donné quelques pistes en répondant à la question, qui lui était posée, de savoir s’il pouvait donner des « éléments de discernement aux électeurs catholiques » français, alors même qu’il avait évoqué, la veille, à l’université Al-Azhar, au Caire, les risques des « populismes démagogiques ».
« Sur la France, a-t-il répondu, je vous le dis sincèrement : je ne saisis pas bien la politique intérieure française. J’ai cherché à avoir de bons rapports avec le président Hollande. Il y a eu un conflit autrefois [sur le mariage pour tous, puis sur la nomination de l’ambassadeur de France près le Vatican], mais on a pu en parler. Des deux candidats [du second tour de la présidentielle], je ne connais pas l’histoire. Je sais que l’un représente la droite “forte” mais l’autre, je ne sais pas qui il est, alors je ne peux pas donner une opinion. »
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