Bloquée jusqu'alors par des membres républicain du congrès, la somme aurait été versée quelques heures avant que Trump ne prête serment.
Barack Obama a décidé de jouer des tours en douce à son successeur. Après l'abstention surprise des Etats-Unis sur une résolution de l'ONU contre la colonisation en Palestine, l'administration du 44e président américain s'est immiscé à nouveau dans le conflit israélo-palestinien.
La Maison-Blanche a débloqué 221 millions de dollars destinés à l'Autorité palestinienne selon les témoignages anonymes d'officiels recueillis par l'Associated Press. Ces fonds étaient à l'origine bloqués par des élus républicains du Congrès.
L'argent versé juste avant la cérémonie d'investiture de Donald Trump
Or, le blocage par le Congrès ne constitue pas d'obligation légale pour l'exécutif qui peut choisir de passer outre. Selon un membre du Département d'Etat - équivalent du ministère des Affaires étrangères - et plusieurs assistants parlementaires, l'administration a formellement informé le Congrès que l'argent serait versé vendredi matin... juste avant que Donald Trump ne devienne officiellement président.
Au total, ce sont plus de 227 millions de dollars qui ont été débloqués, dont 4 millions pour des programmes de lutte contre le changement climatique et 1,25 million pour des organisations onusiennes.
L'administration la plus pro-israélienne de l'histoire des Etats-Unis ?
Pour rappel, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est passé outre la résolution de l'ONU concernant la construction de colonies en territoire palestinien. Jérusalem s'attend à un revirement de la politique américaine au Moyen-Orient sous Donald Trump.
Benyamin Netanyahou espère d'ailleurs que cette nouvelle administration soit la plus pro-israélienne de l'histoire des Etats-Unis. La nomination, confirmée par le Sénat, du genre du 45e président, Jared Kushner, comme conseiller sur le Moyen-Orient à la Maison-Blanche ne peut que le conforter dans ses hypothèses. Jared Kushner est notamment connu pour ses liens avec l'AIPAC, un lobby réputé proche de la droite israélienne, en particulier le Likoud, le parti de Benyamin Netanyahou.
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