Les propos ont été condamnés par le député Thierry Solère.
NKM va saisir la haute-autorité de la primaire.
Devenu la "révélation" du débat de la primaire, Jean-Frédéric Poisson s'est attiré les foudres du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) après une interview dans Nice-Matin.
Le patron du parti chrétien-démocrate et proche de Robert Ménard y évoque ainsi l'élection américaine et "la proximité de Mme Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l'Europe et la France".
Des "propos abjects" pour le Crif qui demande à la Haute Autorité de la primaire de la droite et du centre une "condamnation ferme" du candidat.
Interrogé sur le sujet, le député Thierry Solère, président de la Commission d'organisation de la primaire, a condamné "avec la plus grande force" la sortie de son collègue, rappelant que "dans notre pays, l'évocation du 'lobby sioniste' n'a pas la même signification qu'aux Etats-Unis."
Sur RCJ, Jean-Frédéric Poisson a tenté de rectifier le tir : "Si j'ai pu provoquer une sorte d'émotion au sein du Crif, j'en suis désolé, parce que ce n'était évidemment pas mon intention, et je veux redire ici toute l'amitié que j'ai pour l'Etat d'Israël et pour le peuple juif dans son ensemble (…) Il y a un lobby sioniste aux Etats-Unis, notamment l'Aipac (American Israel public affairs committee), qui est une organisation très connue, très ancienne."
Pas suffisant pour Nathalie Kosciusko-Morizet qui a condamné, jeudi, les propos sur Twiter : "Thèses complotistes. Antisémitisme. Je saisis demain la Haute Autorité de la primaire."
Les allégeances du gouvernement français
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