J'ai été surpris de constater le peu d'intérêt des médias pour cette information malgré l'importance des enjeux qu'elle révèle à demi-mots sous des prétextes économiques voilés. Ce désintéressement peut trouver une explication dans le fait qu'il est parfois nécessaire de lier plusieurs informations différentes entre-elles afin de leur donner un sens commun, ce qui n'a pas été le cas jusqu'ici.
Nous avons donc cette nouvelle qui tombe et nous informe que le Council for Foreign Relations, think tank mondialiste par excellence, désire voir disparaître les cinquante états américains au profit de sept « super régions », comme cela a été le cas du nouveau dessin des régions il y a peu en France. Cette information est importante à elle seule certes, oui mais après ? Quelle autre élément pourrait enrichir cette information ?
Cet autre élément est le « texit », qui est comparé au « brexit » anglais, puisqu'un référendum sur la sécession du Texas de l’Union Américaine a eu lieu ce mois-ci. Tout comme la récente motion de censure déposée en France par les frondeurs de gôche dans le cadre de la Loi travail, il s'en est fallu de deux voix seulement pour que le Texas devienne indépendant et ne fasse plus parti des États-Unis !
Il faut savoir que l’État du Texas
Le Texas fait donc figure de chef de file, car il n'est pas le seul état à vouloir une sécession, car parmi les autres États participants, figurent la Louisiane, l’Alabama, l’Arkansas, la Caroline du Sud, le Missouri, la Floride, le Tennesse, et la Georgie.
On peut donc sentir un très fort affaiblissement, pour ne pas dire la dissolution d'une Union Américaine sur le déclin. Une dynamique de déstructuration est donc en cours, et les projets de création de sept super régions en lieu et place des cinquante États ne sont qu'une vaine tentative de réunification et de muselage d'un mouvement déjà lancé.
Le Veilleur
Le CFR veut remplacer les États des États-Unis par des super régions sur le modèle chinois
Il faut supprimer les cinquante États des États-Unis pour les remplacer par sept super régions sur le modèle chinois : telle est la nouvelle carte dessinée dans le New York Times par l’agent mondialiste Parag Khanna, membre actif du Council for Foreign Relations (CFR).
« Redessine moi la planète » ! Les petits princes du Nouvel ordre mondial n’ont pas de limite dans leur frénésie de modeler le monde à l’image de leur utopie – le nouveau comme l’ancien. Parag Khanna juge « dépassés, désuets, obsolètes » les cinquante États qui constituent les États-Unis, il préconise de les remplacer par sept super régions.
Selon lui, cela ne nécessitera nulle création, ces régions existent déjà, « il y a sept super régions définies par l’économie et la démographie, comme la côte pacifique ou la région des Grands lacs, et à l’intérieur d’elles de nouveaux archipels urbains ». Foin de l’histoire, de ses lentes concrétions, des configurations particulières qu’elle a façonnées, place aux grands coups de stabilo sur la comète.
Le CFR, fer de lance du mondialisme aux États-Unis
Le vocabulaire pompeux est caractéristique de l’homme, qui se proclame « stratège en gouvernance globale », et qui, né en Inde, vivant surtout en Arabie et en Europe, se soucie moins des intérêts des habitants des États-Unis que de l’utopie mondialiste. Son pedigree est parlant : membre du CFR, Khanna l’est aussi du Conseil européen des relations internationales, et travaille pour le « Conseil pour un programme global », un forum économique international.
En décembre dernier, il prônait l’établissement d’un passeport mondial géré par Interpol, prenant texte d’une menace globale ne dépendant pas d’un État, le terrorisme islamique, pour officialiser une citoyenneté globale ne dépendant pas d’un État. Il est aussi « global contributor » pour la chaîne CNN.
Des super régions transfrontalières à la place des États
Une coïncidence intéressante si l’on se souvient que CNN a servi de chef de meute des médias pour ridiculiser l’information selon laquelle une union nord-américaine serait « dans les tuyaux » des cercles mondialistes. Or, dans son projet de nouvelle carte des États-Unis, Khanna préconise précisément de « sauter par-dessus les frontières internationales » pour dessiner les super régions.
Il érige en exemple une région commune aux États-Unis et au Canada : Detroit et Windsor sont
Parag Khanna donne le communisme chinois en modèle malgré ses crimes
Selon le CFR, qui est, avec le gouvernement fédéral, à l’origine de ce projet d’union nord-américaine calqué sur l’Union européenne, la reconstruction des États-Unis en sept super régions permettra à Washington de planifier plus rationnellement « les infrastructures, les circuits de communications et d’approvisionnement ». Il valide le modèle chinois, qui a « réussi à constituer 26 super régions qui pèsent jusqu’à 100 millions d’habitants ».
Ces régions, dont les frontières varieront « en fonction de la démographie et de l’économie » serviront de modèle pour organiser le reste du monde. Significativement, Khanna n’a pas un mot pour rappeler la catastrophe humaine, morale et culturelle que fut et reste le communisme chinois. Et pour cause : le CFR est l’une des officines mondialistes qui ont le plus œuvré à soutenir ce communisme chinois, considéré comme l’une des forces déterminantes dans la dialectique qui doit mener à l’élaboration de la gouvernance globale. Les sept super régions des États-Unis contribueront aussi à ce mouvement.
Par Pauline Mille sur reinformation.tv - Introduction par Le-veilleur.com
Le-veilleur.com - Article libre de reproduction à condition de laisser le lien pointant vers cette page
Commenter cet article