Syndicats et patronat se réuniront le 20 mars prochain pour redresser les comptes des caisses de retraites complémentaires du privé, Arrco et surtout Agirc. En effet, les réserves seront épuisées dès 2018 pour l’Agirc, en 2027 pour l’Arrco.
Dans ce contexte, le patronat propose plusieurs mesures qu’il vient d’envoyer aux syndicats (Paul : alliés du patronat), révèle Le Figaro :
Geler les pensions complémentaires dans les trois ans à venir ;
Décourager les salariés de partir à la retraite à 62 ans, en minorant leur pension complémentaire de 20 % à 40 % la première année. Plus l’assuré partirait tard, moins cette décote serait élevée jusqu’à disparaître à 67 ans. Cette mesure ne s’appliquerait qu’au 1er janvier 2017, à partir de la génération née en 1957 ;
Réviser la pension de réversion. A partir du 1er janvier 2016, les assurés devraient choisir au moment de partir à la retraite entre deux options :
- soit ils assurent à leur conjoint en cas de décès une pension de réversion identique à celle d’aujourd’hui (60 % de la pension complémentaire du défunt), mais acceptent en contrepartie une baisse de pension de 2 %, 4 % ou 5,5 % ;
- soit ils conservent une pension complète et acceptent que le conjoint ne perçoive qu’une réversion comprise entre un tiers et la moitié de la pension du défunt.
Augmenter le prix d’achat des points de retraite par les cotisants. Plus le prix d’achat des points de retraite est élevé, moins l’assuré acquiert de points de retraite, ce qui diminue le montant de sa pension complémentaire.
Anne-Gaëlle Nicolas-Koch
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