(question: comment les Etat soient disant démocratiques en font-ils moins sur ce point que un Etat soit disant non démocratique ?)
La campagne contre la corruption que mènent le président chinois Xi Jinping et ses alliés politiques passe désormais par le secteur financier. La multiplication des annonces d’enquêtes visant les dirigeants de grandes banques chinoises ces derniers jours en atteste.
Une cour de justice de Nankin (Jiangsu, Est) a annoncé, mercredi 4 février, la condamnation à la réclusion à perpétuité de Yang Kun, l’ancien vice-président de la Banque agricole de Chine. Il était accusé d’avoir abusé de son pouvoir pour engranger l’équivalent de plus de quatre millions d’euros de pots-de-vin en dollars de Hongkong ou des Etats-Unis, mais aussi en peintures, lingots d’or et meubles en palissandre, entre son accession à la tête de la troisième institution financière du pays et son arrestation en 2012.
Son procès s’était ouvert en juin 2014 et la cour n’a pas expliqué pourquoi elle a attendu cette semaine pour faire état de ce verdict. Elle fait preuve d’un sens aigu du calendrier politique. Car la chute d’un autre banquier a été annoncée lundi soir : celle du directeur du conseil d’administration de la Banque de Pékin, Lu Haijun, suspecté de « graves violations de la discipline », formule synonyme de corruption.
Surtout, l’éviction d’un troisième financier de haut vol, Mao Xiaofeng, avait été annoncée deux jours plus tôt, le 31 janvier. Il s’agit là de l’affaire la plus suivie, du fait du profil du personnage. Il était président depuis août 2014 de la ...
via Maître Confucius
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