1 - Après le passeport indestructible du 11 septembre, l'un des deux suspects, Saïd Kouachi, a oublié, malencontreusement, sa carte d'identité dans la voiture.
2- Lors de la tuerie, entre 3 et 5 tireurs ont été aperçus:
"J'ai entendu des coups de feu, j'ai vu des gars cagoulés qui sont partis en voiture. Ils étaient au moins cinq", a précisé Michel Goldenberg, un voisin de Charlie Hebdo. Un autre voisin, Bruno Leveillé, a raconté avoir entendu "à 11 h 30 pile, une trentaine de coups de feu pendant une dizaine de minutes."3 - La piste israélienne :
A - JSS News semble très bien informé. Ne citant pas leurs sources, ils auraient été les premiers à publier l'identité des terroristes:
Selon des informations reçues par JSSNews, un des trois terroristes de Charlie Hebdo, le jeune Hamyd, a été arrêté. Il s'est rendu lui-même à la police - quand il a vu JSSNews publier son identité.Toujours selon JSS News, les premiers médias à diffuser la vidéo du policier abattu auraient été ceux d'Israël:
Rappelons que JSSNews a déjà publié deux informations exclusives et vérifiées ces dernières heures. La première concernant l'identité des terroristes (Saïd et Cherif Kouachi et Hamyd Mourad) et la deuxième concernant la voiture des terroristes, retrouvée devant un restaurant casher à Paris.
Plus tôt, ce soir, Libération titrait: « les trois suspects interpelés » - le titre a été changé par « les trois suspects identifiés et localisés.
Voici une vidéo qui montre des échanges de tirs entre les musulmans qui ont attaqué le journal Charlie Hebdo et la police. BFM TV vient d'annoncer « ne pas vouloir montrer cette vidéo. » La vidéo est diffusée par les médias israéliens. Le policier mort dans cet échange de feu serait musulman (son prénom est Ahmed).B - Russia Today nous apprend qu'Amchai Stein, l'éditeur en chef de la chaine israélienne IBA Channel 1, était présent sur les lieux du crime et postait des photos de la fusillade: 5 - La police était injoignable lors du massacre:
Une journaliste de Première Ligne, qui a souhaité rester anonyme, témoigne6 - Un temps d'attente anormalement long entre la tuerie et l'arrivée des secours:
Il a aperçu deux personnes armées de kalachnikov qui demandaient 'C'est où Charlie Hebdo ?' Mon collègue est remonté en courant. Nous nous sommes barricadés et nous avons essayé d'appeler la police, mais ils étaient injoignables, c'était hallucinant.
On était une dizaine dans l'atelier quand on a entendu des tirs, sans trop comprendre d'abord ce qu'il se passait. On entendait des bruits venant de l'immeuble, qu'on n'a pas identifié tout de suite, puis dans la rue. Là on a tout de suite compris que c'était des tirs. On s'est éloigné des fenêtres. Entre une demi-heure et trois-quart d'heure plus tard, les secours sont venus nous dire de ne pas sortir. Cette situation est un peu oppressante.7 - La fuite des 2 ou 3 meurtriers est une aberration totale:
Ainsi donc, après avoir fomenté une attaque meurtrière terrible sans que jamais les services de police et de renseignements aient eu le moindre doute à leur sujet, les trois assassins de Charlie Hebdo, ont passé près d'un quart d'heure en plein centre de Paris à canarder à tout va, ont pu tranquillement prendre la fuite jusqu'à la porte de Pantin, sans doute en empruntant des axes assez étroits puisqu'on a retrouvé leur véhicule rue de Meaux, à proximité donc de plusieurs commissariats, ont blessé un passant, volé une autre voiture et sont allés jusqu'à Reims sans être inquiétés pour deux d'entre eux ???8 - Moins d'une heure après l'attaque, Hollande se rend, sans aucune peur, sur le lieu du drame:
Il faut vraiment une sacrée dose d'émotion, le grand air de l'union nationale et la mine contrite et tellement sincère de Hollande pour ne pas se demander comment pareille aberration est possible.
Ce que je trouve fort, c'est que moins d'une heure après, Hollande est déjà sur place, 56 minutes après très exactement.... l'a pas peur des balles perdus ou des bombes planquées dans le périmètre le pantin qui nous sert de Président.9 - Un commissaire de police de Limoges qui travaillait sur l'affaire Charlie Hebdo se suicide mystérieusement dans son bureau:
Il travaillait sur une mission de la police judiciaire dans le cadre de l'affaire Charlie Hebdo. Ce suicide intervient un peu plus d'un an après la mort d'un autre responsable du service régional de la police judiciaire de Limoges. En novembre 2013, le numéro 3 de ce service s'était lui aussi donné la mort et c'est le commissaire décédé la nuit dernière qui l'avait découvert.10 - Des soi-disant « terroristes » ressemblant plus à la police antiterroriste qu'à autre chose:
Deux personnes qui ont croisés la route des frères Kouachi témoignent ce matin du 9 janvier
D'abord l'homme qui s'est fait volé sa voiture ce matin dans l'Oise, sur RTL. "Ils étaient en tenues paramilitaires et avec leurs armes à la main, très calmes, très sereins, très professionnels, pas énervés. Ils ont jamais couru ni élevé la voix. Ils n'étaient pas transpirants. Ils donnaient l'impression d'être en opération", explique le conducteur de la clio grise vraisemblablement attaquée par les frères Kouachi vendredi matin. "La simple chose qu'il m'ont dite en partant : "si les médias te posent une question, tu n'as qu'à dire que c'est Al Qaïda Yémen". C'est la dernière chose qu'il m'ont dite."
Puis, sur France info, un commercial qui était dans la zone artisanale de Dammartin et qui a d'abord cru avoir affaire à un policier : "Je ne les ai pas reconnus formellement, ils étaient habillés comme des policiers d'intervention, tenue noire, gilet pare-balles et fusil. Ça aurait pu être un policier s'il ne m'avait pas dit 'on ne tue pas les civils'. Ils étaient lourdement armés, comme des policiers qui interviennent avec des fusils type kalach. J'étais devant la porte de l'entreprise, j'ai serré la main de Michel [un client, NDLR] et de l'un des terroristes. Il m'a dit 'je suis la police. Partez, on ne tue pas les civils'. Après je suis parti, et Michel a fermé le portail derrière moi. Je suis parti dans la foulée"
11 - L'incohérence entre le professionnalisme des auteurs de l'attentat, et l'amateurisme des preneurs « d'otage » (oups, en fait, même pas) de Dammartin tués lors de l'assaut cet après-midi, qui sont sortis du bâtiment en canardant à tout va, mais sans blesser personne (ou à peine : un gendarme « légèrement blessé »). Apparemment, ces deux types surentraînés, surarmés, extrêmement déterminés, qui avaient tranquillement quitté Paris après avoir assassiné de sang-froid douze personnes, ont perdu tous leurs moyens face à la police. Mais ne prêtons pas le flanc aux théories du complot les plus folles en émettant la possibilité que, peut-être, il s'agissait de deux personnes différentes.
Pertinent !